Y A QUELQU'UN QUI M'A DIT. Bien qu'il n'ait absolument rien demandé, Evan n'a jamais eu de chance dans la vie. Quoi qu'il entreprenne, il finit toujours par s'attirer des ennuis, souvent monumentaux. Exemple ?... il a suffi que, un jour, il éternue en classe pour que sa tête heurte l'alarme incendie et déclenche l'alerte. Pire ? Une seule et unique fois, il a omis de vérifier que le gaz était bien fermé : on n'a rien pu récupérer de son appartement. Encore ?... il a eu la mauvaise idée de vendre quelques sacs à main volés dans un camion, dont la doublure abritaient d'importantes quantités de drogue. Et voilà comme il s'est retrouvé avec toute une famille de mafieux aux fesses. Du coup, tout malfrat qu'Evan peut bien être, il a cherché la protection de la police, qui le libère de ses quelques soucis, notamment avec la justice, en échange de quelques informations. Et, en effet, il est une plaque-tournante de l'information criminelle, toujours au courant de quelque chose, des plus vagues rumeurs jusqu'aux plus importants rendez-vous de trafiquants. Comme il est aussi lâche que craintif, on a vite fait de savoir s'il détient des informations fondées ou s'il brode... eh oui, car Evan tient à sa vie, et surtout à l'argent. Ça, il est vénal comme pas deux. Mais, encore une fois, sa malchance légendaire a frappé puisqu'il s'est retrouvé à heurter le tant recherché assassin du Sénateur Adgercomb. Il a bien vu son visage sans se douter une seule seconde de qui il s'agissait. En revanche, l'assassin, lui, fait plus d'états de cette importune rencontre car, il le sait, Evan est le seul à savoir à quoi il ressemble, et ce sont des témoins bien trop négligeables pour rester en vie. Evan va l'apprendre à ses dépens, et devoir trouver refuge auprès d'une autorité autrement plus puissante que la police... il n'est d'ailleurs pas impossible qu'il ait quelques informations fort compromettantes au sujet de KAOS à négocier.