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 INTRIGUE I | On tue un homme, on est un assassin. On les tue tous...

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Agent 58
PNJYou heard me I have to "squeeze the lemon".
Agent 58

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INTRIGUE I | On tue un homme, on est un assassin. On les tue tous... _
MessageSujet: INTRIGUE I | On tue un homme, on est un assassin. On les tue tous...   INTRIGUE I | On tue un homme, on est un assassin. On les tue tous... EmptyVen 26 Nov - 12:52


INTRIGUE I.
« On tue un homme, on est un assassin.
On tue des millions d'hommes, on est un conquérant.
On les tue tous, on est un dieu. »


National Mall, Washington - 26 novembre 2010, 15h21
« Encore une fois, nous, citoyens américains, ne devons pas céder à la panique, aux tentatives d'oppression et au lâche terrorisme. Car non, je le répète, nul ne craint rien dans ce p... » Avant que le Sénateur Edward Adgercomb n'ait eu le temps d'achever son discours, une balle minutieuse, et maligne, l'avait achevé, lui. La foule se mua d'une exclamation étouffée, noyée dans les gorges sèches et les regards interloqués. De nombreux agents se précipitèrent, dégainèrent, et plusieurs coups de feu retentirent. En vain. Il y eut un souffle violent, pareil à un coup de tonnerre, puis plus rien. Pendant très exactement une minute et quarante-six secondes, il n'y eut que le silence et l'immobilité, la terreur et le désarroi, l'incompréhension et le frisson. Pendant une minute et quarante-six secondes, le tout National Mall se mit en deuil, suspendu à la chute irréelle du pauvre homme, dont le corps s'effondra sur son estrade vernie. Quand le bois sembla craquer sous le poids, sous l'impact, chacun prit une nouvelle inspiration... celle qui leur permettrait, à tous, de hurler, de fuir, et de craindre pour leur vie.

Et soudain, au cœur même de cette agitation furibonde, empressée et craintive, les enceintes se mirent de nouveau à grésiller. Les corps se figèrent, les visages se tournèrent lentement, incertains. Personne ne comprenait encore. « God bless America... » Le puissant accent slave fût bientôt remplacé par un rire si froid que des cœurs palpitants se mirent à manquer leurs battements. « Du sang. De la peur. Amérique, voilà de quoi tu vis. Tu respires l'oxygène du monde, et qu'étouffe le monde. Mais le monde ne veut plus. Amérique, ta fin est proche. » Il y eut un cliquetis métallique qui fit gémir les enceintes pendant quelques secondes. « Amérique, tu devras, en tribut au monde, verser le sang de dix de tes grands hommes, à raison d'un juste sacrifice à la semaine. Edward Adgercomb n'était que le premier et, Amérique, je peux te le jurer, il y en aura neuf autres. Jusqu'à l'ultime. Jusqu'à ton plus puissant, Amérique. » La rumeur s'éleva sourdement, révélant, sur toutes les lèvres, le nom du président des États-Unis même. « Amérique, sache que le monde est prêt à renoncer à sa soif de justice si tu admets ta reddition, amorces le désarmement complet de ton armada planétaire, ici ou ailleurs, et remets le sort des nations aux nations elles-mêmes. » L'indignation siffla si fort que des violences incongrues éclatèrent ça et là, suivant des bousculades ou de simples injures. Beaucoup souhaitèrent la mort de l'assassin, quand d'autres poussèrent le vice de l'Histoire à menacer la Russie toute entière. « Amérique... tu causeras ta propre perte. Le monde en a fait le serment. »

Quartier Général de CONTROL, Washington - 26 novembre 2010, 22h04
McNeil avait peint son visage d'une gravité qu'il ne réservait qu'à de très rares occasions, aussi chaque agent l'écoutait-il avec la plus grande attention. Tout CONTROL était là, sous ses yeux, prêt à subir les outrages de ses mots. Parce qu'il le fallait. « Le Pentagone a été formel : KAOS est responsable de ce sordide assassinat et, en tant que pèse une lourde menace sur les États-Unis d'Amérique, le Président lui-même n'entend pas laisser un tel crime impuni. Aussi, et par décret imminent et parfaitement confidentiel, toute personne soupçonnée d'appartenance, ou de collaboration, à l'organisation terroriste russe KAOS devra être arrêtée, interrogée et mise au secret ; toute personne reconnue coupable d'appartenance, ou de collaboration, à l'organisation terroriste russe KAOS sera sommairement exécuté ; toute personne reconnue innocente d'appartenance, ou de collaboration, à l'organisation terroriste russe KAOS sera remise en liberté sous condition de confidentialité au motif du Secret Défense. Nous... » Pour la première fois depuis si longtemps, le grand patron de CONTROL sembla chercher ses mots, comme peiné par l'idée. « Nous allons vivre des temps de purges comme l'Amérique n'en a plus connu depuis la Guerre Froide. Et tout repos vous est interdit tant que de grands hommes mourront encore sur notre propre sol. »



L'ère de la chasse aux sorcières renaît de ses cendres, à l'image de cette plaie dont l'Amérique n'a jamais pu guérir. Ce ne sont pas seulement les agents de KAOS qui, désormais, sont poursuivis, persécutés, mais également tous les ressortissants russes comme slaves, soupçonnés de communisme ou seulement d'ascendance soviétique. La Guerre Froide ne s'est jamais véritablement terminée, et ils le savent tous très bien. Les idéologies se confondent, comme les revanches, les balles et le sang. Ce qu'ils ignorent, c'est que KAOS n'est pas responsable de cet ultimatum... Non, KAOS vit un instant critique et, plus que jamais, va devoir se sauver et de CONTROL et de cette mystérieuse justice qui fait planer sur l'Amérique un vent de folie et de guerres fratricides.
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