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 « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! »

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Sidney Dickens
MADBOY. Qu'est-ce qu'un agent de control sur une mine antipersonnelle ?
Sidney Dickens

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« C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! » _
MessageSujet: « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! »   « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! » EmptyLun 8 Nov - 13:54



« C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! »
avec la vilaine madame hoban.
« On ne visite pas. On prend ce qu'il faut, on paie, on ressort. Point. » Comme Sidney l'observait, stoïque, exactement comme s'il n'avait absolument rien compris, ou entendu, l'homme fronça les sourcils, vaguement agacé. « Des questions ? » Immédiatement, le chimiste entrouvrit les lèvres, où perlaient déjà l'insatiable excitation, l'implacable curiosité. « Non, pas de question. On y va, hop. » Vexé, il plongea les mains dans ses poches et pénétra dans le magasin, avec la même allure qu'un gamin de huit ans auquel l'on aurait refusé de payer un paquet de bonbons.

Après plus d'une heure à suivre sa baby-sitter personnel à la trace, Sidney commença naturellement à s'impatienter, et à se dissiper. Plusieurs fois rappelé à l'ordre, il n'en éprouva qu'un peu plus d'agacement à l'idée de ne pas pouvoir courir dans les allées en hurlant comme un damné que de toute façon, le plus fort de tous les héros du monde, c'est trop Batman parce que, lui, il a pas des super-pouvoirs d'E.T. de l'espace ! Bradé dans son imagination débordante, il se mit même à sautiller avant qu'une claque derrière la tête ne lui arrache une moue et ne l'immobilise. « Tiens-toi tranquille, on a presque fini. » Mais il ne voulait rien entendre, lui, d'autant plus qu'il était incapable de concevoir à quel point il pouvait être incongru de surprendre un homme d'âge adulte en train de tourner sur lui-même dans le rayon des sucreries. La vérité, c'était qu'il ne comprenait pas grand-chose, à commencer par le pourquoi de sa présence ici. Franchement, quel intérêt y avait-il à se promener dans des allées mornes, blindées de gens ternes, si ce n'était pour transmettre un certain enthousiasme ? Si, encore, on lui avait permis de rester dans la voiture pour danser comme un aliéné mental sur Dancing Queen ! Mais son partenaire le lui avait formellement défendu. A croire que personne chez KAOS n'avait le droit de s'amuser sans devoir le payer d'une façon ou d'une autre. Et ça, Sidney n'était pas prêt à l'admettre. Non, jamais. Aussi : aux grands maux, les grands remèdes.

Soustrait à l'attention de son geôlier, il s'enfonça dans un rayonnage, allant même se jeter sur un caddie, roulant sur quelques mètres avant de brutalement s'encastrer sous un amas de vêtements. Rougissant, comme un enfant pris en faute, il s'éloigna avant que qui que ce soit n'ait eu l'idée de le surprendre. A tous les coups, on viendrait lui faire quelques réprimandes ! Non, souhaitant encore s'amuser sans conséquences, il erra jusqu'au rayon des jouets. Attention, Sidney n'était pas le genre de personnes à s'amuser des poupées Barbies (que, par ailleurs, il aimait plutôt dissoudre), non, il cherchait des choses très précises et, en l'occurrence, il tendit la main pour s'en saisir quand des doigts se refermèrent sur son poignet. « Qu'est-ce que j'ai dit ? » Affichant une moue boudeuse, il arracha son poignet à la prison de son tortionnaire. « T'avais qu'à me laisser rester dans la voiture !... » L'autre ne prit même pas la peine de rétorquer, l'entraînant dans l'allée principale en direction de la rangée de caisses. Sauf que, s'agitant, Sidney parvint à distraire suffisamment son collègue pour que celui-ci percute une toute autre personne. Innocemment, pour une fois ! Dans tous les cas, il détala jusqu'à ce que, à son tour distrait par sa préoccupation d'être suivi ou non, il en percute une autre... Royalement, il s'étala en plein milieu du rayonnage. « Même pas mal ! affirma-t-il, le nez pourtant encore collé au sol. »


Dernière édition par Sidney Dickens le Mar 9 Nov - 23:00, édité 2 fois
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Perséphone Hoban
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MessageSujet: Re: « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! »   « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! » EmptyMar 9 Nov - 22:53

En tentant d’enfiler son jean délavé en faisant un numéro d’unijambiste, Perséphone brisa plusieurs de ses cadres en se heurtant aux cloisons. Elle était d’humeur joyeuse, c’était une chance. Elle allait pouvoir sortir acheter ce qu’il fallait pour réparer les dégâts sans renvoyer chié le vendeur aussi aimable qu’une fausse septique. Ce n’est pas parce que vous êtes de mauvais poil que les autres doivent l’être aussi. C’est bien une chose que la jeune femme détestait. Lorsque l’on se retrouve au contact des clients, on doit être un minimum accueillant. Elle surnomme d’ailleurs affectueusement son postier Sourire d’Avril. C’est à peine s’il vous regarde. Il vous tend le courrier… et il se barre. Comme ça. Ni bonjour, ni merde. C’est pas étonnant de voir autant de détraqués avec un comportement pareil. Après sa petite mésaventure donc, Perséphone se dirigea vers une boutique, pas très loin de son domicile. Petite n’était pas exactement le mot, mais comparée à l’immense centre commercial au bout de la rue, elle l’était.

À peine à l’intérieur, elle aperçue deux hommes. Un grand constipé, et un détraqué. Ce dernier avait l’air d’avoir huit ans… pourtant il devait aller vers la trentaine, si ce n’était déjà fait. La jeune femme sourit d’abord, se méfiant tout de même de ce genre d’énergumène. Ce n’est qu’en avançant et en regardant d’un peu plus prêt le constipé qu’elle crut reconnaitre son visage. D’un coup, les traits de son visage changèrent. KAOS. C’est bien ma veine, mon jour de repos. Le surexcité, elle ne le connaissait pas, mais le grand type oui. Sa photo était épinglée sur l’un des murs de la salle de réunion de CONTROL. Il n’était pas bien haut gradé, mais suffisamment pour intéresser son organisation. Pour le coup, elle en oublia totalement le motif de sa présence dans cette boutique. Elle fit mine de regarder les objets, les retourner pour connaitre leur prix, tout en observant les deux agents par le biais des miroirs, vitres et divers angles de vues à sa disposition. L’autre semblait beaucoup plus… libre que le grand sec. Il allait de rayon en rayon, faisant le gamin capricieux, un peu trop curieux. À première vue, rien à craindre de lui. KAOS embauche n’importe quoi. Elle arpenta les rayons et se focalisa sur l’hyperactif, sans pour autant quitter l’autre de vue. Mais elle fut prise de cours lorsqu’ils se dirigèrent vers la sortie. L’agent tenta de ne pas les perdre de vue, de pouvoir rester suffisamment proche d’eux, et éventuellement, isoler le plus jeune. À cause du comportement de ce dernier, l’autre agent heurta un client, puis ce fut au tour de l’autre, qui se retrouva littéralement le nez collé au sol. Les pieds de Perséphone se trouvaient à quelques centimètres du nez de cet agent. Sans pouvoir analyser la situation, elle fut prise de cours et commença à chercher la façon dont elle allait réagir. « Besoin d’aide ? » C’est la seule chose qui lui vint à l’esprit. Le ne pensait pas que son identité pouvait être connue de la part de l’un de ses deux types, comment auraient-ils pu ? Jamais Perséphone n’avait été en Russie jusqu’à présent. Sur le coup, sa phrase lui sembla stupide, mais elle n’allait tout de même pas le soulever de force, lui passer les menottes et l’assommer, si ?
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Sidney Dickens
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MessageSujet: Re: « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! »   « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! » EmptyJeu 11 Nov - 17:24

Comme il peina à se remettre sur ses jambes, Sidney eut comme un rire désemparé. « Non, non, affirma-t-il tout de même, face à cette voix qui prétendit vouloir l’aider. » Sans véritablement faire preuve de fierté, il n’ignorait pas non plus qu’il n’avait rien et que ce n’était jamais qu’une petite chute parmi les dizaines qu’il pouvait rencontrer au cours de ses journées. Non, il n’était pas le roi des cascades… c’était bien pire que cela, en vérité. D’ailleurs, il tenta de prendre un air dégagé face à la femme, là, juste sous ses yeux. Froide et ferme, jugea-t-il avec le recul qu’un enfant aurait pris face à une institutrice visiblement sévère, intransigeante. En tous les cas, elle ne lui inspira ni confiance ni sympathie. « Vous… je… » Perplexe, Sidney se crut bienheureux de n’avoir point voulu de son aide. Quelque chose clochait, n’est-il pas ?

Mais oui ! Bien sûr… Elle ressemblait drôlement à cette femme de la télévision ! Une présentatrice météo au demeurant aussi stupide qu’elle était magnifique. Et voilà ce qui, chez cette femme, dérangeait vraiment notre pauvre inconscient : il la trouvait belle. En fait, il la trouvait belle comme il tombait sous le charme d’au moins dix femmes par jour. Autant dire que ses journées étaient longues, très longues.

« Excusez-le, se détacha soudainement une voix bien plus sombre, et plus froide aussi. » La main de son partenaire vint attraper le pauvre Sidney par l’épaule, tentant - semble-t-il - de le faire reculer vers lui. Ce qui, finalement, semblait au chimiste n’être rien qu’une énième réprimande s’avérait être, en vérité, une tentative de sauvetage. De fait, il tenta ardemment de s’en défaire. « J’ai plus quinze ans, protesta Sidney en libérant son épaule. » L’autre persista cependant, bien plus conscient que son cadet. Insouciante petite chose qui s’était presque précipitée dans les bras de son tout premier prédateur… Ah, ça ! les femmes, plus elles sont belles, plus elles sont dangereuses ! « De toute façon, nous devons y aller, affirma l’agent du KAOS. Mais ce fût un plaisir, vraiment. » Pensez-vous… A la manière qu’il avait d’observer les alentours (et plus exactement la proximité des civils auxquels, il le savait, elle n’oserait toucher), tout pressentait le danger, et l’hostilité. Encore une fois, Sidney s’entêta dans son exaspérante naïveté. « T’as qu’à y aller, toi ! » L’autre eut comme un soupir résigné, avant de grogner, résolu. « Ok. »
Avant que Sidney n’en ait compris la logique, l’agent du KAOS se servit de lui, sa main de nouveau sur son épaule, afin de se dissimuler. En effet, il avait extirpé son pistolet du holster, et le pointait désormais sur cette parfaite inconnue. « Vous tentez quoi que ce soit, lui dit-il, et je ne donne pas cher de vous ou de chacun d’eux. » Par eux, il désignait chaque américain présent dans ce magasin. Pris au dépourvu, Sidney ne tenta, bienheureusement, guère de se débattre. De toute façon, son épaule était si endolorie qu’il avait bien conscience de la mauvaise idée qu’une telle tentative aurait été. « J’sais pas qui vous êtes, continua son compère à l’adresse de cette même interlocutrice, mais vous vous en êtes pris à la mauvaise personne. Aussi... vous allez laisser vos mains bien en vue, et vous allez reculer très lentement. Un pas de travers, et vous êtes morte. » Sentant la fébrilité de son partenaire, Sidney émit comme un couinement. « Et toi, la ferme, ou tu seras le premier ! » Le chimiste réprima une plainte. « J'le dirai à mon père... »
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Perséphone Hoban
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MessageSujet: Re: « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! »   « C'est pas l'moment d'faire du tourisme, Dickens ! » EmptyLun 15 Nov - 22:24

Il était étalé par terre, à ses pieds, comme un sac. Elle avait du mal à comprendre comment ce genre d’énergumène faisait pour rester en vie en étant aussi… évaporé. En y réfléchissant bien, CONTROL devait compter autant d’abrutis parmi ses troupes que CONTROL. Là n’était pas vraiment la question. En fait, même si CONTROL n’est pas très au point niveau recrutement, elle possède tout de même certains agents compétents. Or, chez KAOS, on pourrait se demander chez qui ils recrutent. C’est parfois risible. D’ailleurs, cet homme en était la preuve vivante. Non mais franchement ? Quel adulte de son âge se comporte comme un gamin de dix ans dans une boutique ? Et l’autre, le grand frustré, ne pouvait-il pas le tenir ? Apparemment non. Il se releva avec peine et refusa son aide avant de baragouiner des sons qu’elle n’arrivait à comprendre. Son esprit était totalement dispersé. Il était assez grand, un peu plus qu’elle. Mince, aux yeux bleus… de très beaux yeux bleus. Très clair. Non pas qu’elle fasse une fixette sur les yeux bleus… quoi que.

Une voix froide et sèche se fit entendre. Le grand frustré. Il posa sa main sur l’épaule de son acolyte avant de le ramener vers lui. Ses doutes étaient fondés. Bordel, dans quelle merde je me suis foutue encore. « De toute façon, nous devons y aller. Mais ce fût un plaisir, vraiment. » Tu parles. Généralement c’est à ce moment-là qu’ils sortent un silencieux et –lorsqu’ils savent s’en servir- te font bouffer du plomb. Une chance pour elle que la boutique soit plus ou moins bondée de monde. Mais après toutes ses années de guerre contre KAOS, les agents de CONTROL savent qu’il est très difficile de se fier à un agent dont la première priorité est de faire de la purée avec les habitants de ce pays. Perséphone lui rendit son sourire, aussi aimable qu’une porte de prison, mais un sourire quand même. Elle regarda autour d’elle et tenta d’analyser la situation, de les suivre du regard et de trouver le moyen de sortir avant qu’ils ne reviennent lui faire sa fête. Elle n’en eut pas le temps. Il la tenait en joug, se servant de son coéquipier pour ne pas se faire repérer. Perséphone les fixa avant de s’exécuter. Elle ne pouvait rien tenter… au risque de se ridiculiser et de se prendre une balle, au passage, ou encore de risquer la vie d’un client. « J’sais pas qui vous êtes, mais vous vous en êtes pris à la mauvaise personne. Aussi... vous allez laisser vos mains bien en vue, et vous allez reculer très lentement. Un pas de travers, et vous êtes morte. Et toi, la ferme, ou tu seras le premier ! » Perséphone laissa ses mains en évidence, suffisamment pour que ce type puisse les voir, mais assez discrètement pour ne pas attirer l’attention de qui que ce soit. Elle fit un pas en arrière et continua de les fixer. « Il vous parle souvent comme ça ? Ou c’est juste pour se donner un genre ?» Elle s’adressait bien entendu à l’agent un peu… cintré. Tout en reculant, elle essayait de ne pas se prendre les pieds dans quelque chose, éviter de finir sur le cul serait pas mal. Ou encore de se briser la cheville. « C’est qui le cerveau ici ? Vous n'allez quand même pas me foutre une balle ici, aux yeux de tous? Vous n'êtes pas aussi stupide quand même. » À cet instant, Perséphone était à deux doigts de faire une attaque, elle pouvait entendre son pouls. Quelle merde.
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